Journées mondiales sans téléphone mobile : une réflexion autour de cet outil qui change nos habitudes

Le téléphone mobile est outil technologique qui a changé le comportement humain dans sa manière de communiquer. En cette journée mondiale sans téléphone mobile (7 février), il convient de se lancer un défi et de voir comment on pourrait contrôler l’utilisation de son portable.

Si l’avènement du téléphone portable a bouleversé notre mode de communication et nos habitudes dans la société, est-ce que vous pourriez vous passer de votre téléphone portable pendant une journée en ce 21ème siècle?

Phil Marso, écrivain français, est l’instigateur de cette Journée sans portable, qui a été observée pour la première fois le 6 février 2001. Il avait proposé trois jours de réflexion sur le téléphone portable, le 6, 7 et 8 février. Aujourd’hui, la journée mondiale sans portable est observée le 7 février de chaque année.

Pour Phil Marso, il ne s’agit pas de demander aux gens d’éteindre leur portable ou smartphone pendant 3 jours. En cas d’urgence, cette consigne serait irresponsable. Le but est de se rendre compte à quel point le téléphone occupe une place importante dans nos vies et nous déconnecte de la vie réelle, de ceux qui nous entourent physiquement.

En RDC, le téléphone mobile apparaît comme le deuxième bien le plus possédé dans les ménages (41%) congolais selon une étude réalisée par l’agence Target. Les jeunes personnes dont l’âge varie entre 25 et 34 ans sont les plus nombreux à s’abonner à un réseau cellulaire (89%). 57% des 65 ans et plus ont un téléphone mobile.

Accessible et très facile à utiliser, pour certaines personnes, le téléphone mobile est une formidable invention qui a amélioré la vie des utilisateurs car cela leur permet de se rapprocher et de rester en contact avec leurs proches et leurs amis.

La dépendance au téléphone

De nos jours, presque tout tourne autour des téléphones mobiles à tel point que plusieurs personnes ne savent pas quoi faire si elles sont coupées avec leurs téléphones. Ce phénomène s’est amplifié avec l’avènement des smartphones et des forfaits illimités. Nous assistons dans un moment où l’utilisateur est entré dans une phase addictive.

La dépendance comportementale est souvent qualifiée de «nomophobie» ou de peur de se retrouver sans appareil mobile. Il y a plus de 3,8 milliards d’utilisateurs de smartphones dans le monde, au sein de cette population, 6,3 % ont une dépendance au téléphone. Une étude publiée par Virgin Mobile a révélé que ces milliards d’utilisateurs reçoivent 427 % de messages et de notifications en plus qu’il y a dix ans. Ils envoient également 278 % de SMS en plus.

L’utilisation dévouée des smartphones peut altérer et avoir un impact négatif sur un individu. La dépendance au téléphone peut entraîner un déficit de sommeil, une concentration plus faible, blocs de créativité, des accidents ou blessures dus à l’utilisation du téléphone et bien d’autres.

Contrôler l’utilisation de son téléphone

Les téléphones font partie intégrante de nos vies, leur utilisation, c’est partout et tout le temps. De la chambre à coucher au repas de famille, dans les transports, dans une conversation entre amis ou dans une réunion de travail. Pour ne frustrer personne, un équilibre doit être trouvé.

Le téléphone portable est quasiment irremplaçable mais nous pouvons développer des bonnes habitudes pour maîtriser cet outil quotidiennement pour éviter une dépendance tout en limitant son utilisation.

Contrôler l’utilisation de son téléphone revient à limiter le temps passé devant les écrans mobile et les fermer quand ils ne sont pas utilisés pour éviter qu’ils deviennent une source de distraction; réduire l’usage de votre téléphone en espaçant la consultation de vos textos, de vos courriels et autres messages toutes les heures afin de briser l’automatisme que vous avez peut-être développé.

Chadrack ITSIA

 

 

 

 

 

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