Le groupe Meta vient de mettre en place une nouvelle technique d’intelligence artificielle, qui lui permet de réagir plus vite face aux contenus problématiques (haine, violence, complotisme, etc.) postés sur Facebook ou Instagram.
Face à ces contenus nuisibles sur la toile, les chercheurs de Meta ont créé la technologie « Few-Shot Learner » (FSL), qui n’a besoin de que d’une faible quantité de données d’apprentissage pour arriver à classifier correctement de nouveaux éléments.
Notons que l’idée est de créer un modèle de compréhension de la langue qui soit plus généraliste, et donc moins dépendant de données d’apprentissage. Ce modèle est d’abord entraîné sur « des milliards d’exemples linguistiques génériques et open source ».
Ce système est alimenté avec des contenus interdits ou problématiques déjà labellisés. Grâce à des techniques d’apprentissage autosupervisées, il suffit ensuite de lui apporter quelques dizaines d’exemples de contenus problématiques pour que le système génère de façon implicite et automatique la nouvelle règle de filtrage.
En outre, les tests réalisés ont montré que cette façon de faire permettait d’exfiltrer rapidement des contenus problématiques, même si les formulations sont innovantes ou ambiguës.
